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 Proposition de gestion pour la période 2007-2013

 

Les propositions de gestion qui découlent de demandes de travaux encore non réalisés, et de réflexions menées avec la garderie de la commission syndicale    intègrent également des travaux à réaliser dans le cadre des enjeux définis précédemment.

Elles tiennent de plus compte de la réalisation nécessaire des suivis pour une meilleure connaissance de la richesse biologique de ces site,s au même titre que les suivis réalisés par ailleurs sur le territoire des marais briérons.

 

                            Organisation de la gestion :

                     

Ces travaux et suivis devraient être validés par un comité de pilotage à l’image de ce qui a été mis en place au début de l’agrément réserve naturelle volontaire.

Dans le respect de la souveraineté de la Commission syndicale, ce comité de pilotage consultatif pourrait s’appuyer sur la composition du groupe de travail mixte, déjà en place, auquel seraient associés un représentant de l’agrémentation (état ou région) et, le/la présidente du conseil scientifique du parc naturel régional de brière.

Ce comité pouvant, à la demande exclusive de la Commission syndicale, selon l’ordre du jour, associer une personne spécialiste référente. 

Ce comité, tout comme le groupe de travail mixte étant un groupe de propositions, celles ci seraient débattues, et éventuellement amendées ensuite au cours des assemblées générales de la commission syndicale.

 

Au regard de la durée de l’exercice (6ans), il semble opportun de proposer  un bilan global a mi- parcours ( année2010). Ce bilan permettrait de vérifier l’intérêt de certaines mesures préconisées et, éventuellement de recadrer les principes d’aménagement en fonction de l’éventualité de nouvelles priorités.

                                                                                                                                                               

                   Travaux proposés dans la réserve du nord :

 

La gestion proposée pour la réserve du Nord reprend des travaux déjà prévus ou évoqués lors de réunions de groupes de travaux antérieurs et s’appuie sur la volonté de conforter l’ouverture du milieu déjà amorcée et le rôle de ce site pour l’avifaune aquatique et la faunes piscicole.

Travaux déjà évoqués :

Re-creusement du chenal de délimitation à l’est et au sud de la réserve :

 ce travail effectué par des pelles mécaniques doit s’accompagner d’un soucis de maintien des connexions hydrauliques, surtout au sud mais aussi dans la portion entre les charreaux de Pendille et Camerun. Ces deux anciennes voies d’accès devant être maintenues – une barrière sera mise en place afin d’éviter la sortie des animaux domestiques - .Deux lagunages seraient proposés, l’un auprès du canal de Camérun, l’autre à l’approche du canal du Nord, afin de stocker une partie des remblais en vue de leur utilisation ultérieure par la Florentaise.

Remise en état de la gravière d’entrée au canal de Camérun: 

déjà programmée, cette gravière est indispensable à l’entrée des animaux domestiques et aux engins d’entretien.

Continuité de l’ouverture du milieu :

Reconquête des espaces prairiaux :

Les travaux en concertation avec les éleveurs devraient permettre la réouverture des buttes au nord et à l’est, des charreaux de Camerun et Pendille ainsi que celle du secteur allant de la gravière à la piarde du charreau de Mazin ; il apparaît en effet apparaît nécessaire de conforter l’élevage dans cette partie, pour ainsi,  favoriser le maintien hivernal de peuplements d’anatidés et limicoles plus conséquents.

 Pour cela, une superficie de 50ha en totalité constitue l’objectif minimum en regard des surfaces primées définies dans le cadre de l’ancienne PHAE et du CAD collectif « cœur du marais ».

Expérimentation de valorisations :

Le lagunage en vue du stockage des remblais doit permettre la possibilité de sortie des matériaux afin de servir d’amendement (Florentaise).

Dans certaines zones basses et secteurs reconnus peu productifs en terme de biodiversité, le broyage peut être remplacé par de la fauche avec enlèvement (lorsque cela est possible) dans le but de valorisation énergétique ou autre. Ces expérimentations permettant éventuellement une transposition à d’autres secteurs du marais indivis (ex : dans la réserve du Nord à proximité de la gravière d’accès).                                                                                   

Conforter l’ intérêt piscicole du site :

 Augmentation de la superficie en eau libre :

 Elle concerne les plans d’eau satellites du grand plan d’eau central appelées plans d’eau P.Constant ; réalisée dans leur partie ouest, cette augmentation doit s’accompagner d’une meilleure connexion avec le chenal du grand plan d’eau et le canal du Nord. Là encore la proximité de ce dernier offre une possibilité de lagunage d’autant plus intéressante si le re-creusement est partiellement réalisée par la drague. Les travaux devraient en outre, prévoir la communication avec le dernier plan d’eau situé plus au nord.

Ré-ouverture des connexions le long du canal du Nord entre le charreau de Pendille et l’accès principal :

 ces travaux devraient permettre une meilleure accessibilité à la faune piscicole dans les zones basses adjacentes. Ils doivent s’accompagner d’une ouverture du milieu en parallèle par broyage ou fauchage estival. 

 

                        Travaux proposés dans la réserve du Sud :

 

Comme pour la réserve du Nord, les propositions de gestion tiennent compte des travaux déjà entrepris et s’inscrivent dans la continuité de ces actions. De plus, la gestion à l’échéance 2013, doit dans ce site, tenir compte de l’entretien (obligatoire vis à vis de l’envasement observé) proprement dit de certains plans d’eau et, accentuer le caractère humide de certaines zones plus favorables à la faune piscicole. 

Continuité de l’ouverture du milieu :

 Extension de la zone d’ouverture du milieu par tassement et/ou broyage, notamment dans les secteurs compris entre la chalandière et le chenal neuf ; le charreau Vincent et, la partie centrale de la réserve autour des plans d’eau P.Constant.

 En liaison avec les éleveurs utilisant la réserve, cet ensemble de milieux prairiaux plus ou moins bas selon la topographie constituerait un complément intéressant aux grands charreaux contigus du sud, pour la faune piscicole ainsi que certaines espèces nicheuses (guifettes, chevalier gambette…).                                                                        

La zone concernée avoisinerait dans un premier temps environ 50ha, principalement au Sud-Ouest et en périphérie du charreau Vincent.

Travaux d’entretien de plans d’eau :

Re-calibrage du plan d’eau en Y et de ses accès : le chenal d’accès à ce plan d’eau doit être re-calibré afin de permettre l’accès à la drague pour re-nettoyage du plan d’eau notamment à son entrée Sud et dans la partie Est.

La réalisation de lagunage le long du canal de Trignac à hauteur du plan d’eau paraît être le meilleur choix pour le dépôt des vases et leur récupération par la Florentaise.

A l’occasion de ce travail de désenvasement, il apparaît opportun d’y coupler un re-modelage des berges qui n’ont pu être adoucies lors des travaux précédents (voir travaux 2000). 

La réalisation de ces travaux a pour but de conforter l’attractivité de cette zone pour les oiseaux estivant (colvert – souchet et chipeau nicheurs et spatules) ainsi que pour la faune piscicole actuellement prise au piège en période d’étiage.

Re-nettoyage du plan d’eau à Félix :

Une remise en état similaire sera nécessaire pour le plan d’eau à Félix ; ce plan d’eau est en effet un des plus anciens avec la chalandière qui, elle, a fait l’objet récemment d’un nettoyage par la drague suceuse. Il n’apparaît pas nécessaire de stocker par laguanage les déblais car la zone environnement déjà en partie stabilisée par les remblais de la drague pourrait ainsi être confortée pour la mise au marais des animaux domestiques en début de pâturage.

Travaux de valorisation piscicole :

Agrandissement des plans d’eau P.Constant :

Situés au cœur d’une zone naturellement plus basse, il serait possible, à partir du plan d’eau central ( le plus important ) d’augmenter la superficie en eau libre par le Sud pour rejoindre les différents plans d’eau satellites. 

La connexion avec le secteur appelé «  ancien chenal des buttes « à réhabiliter à plus long terme pouvant être envisagé ultérieurement.

 Cette agrandissement sera complété par une mise en connexion de cet ensemble avec la zone de tassement expérimentale réalisée en  automne 2005.

Remise en état de connexions entre les canaux de limite et les secteurs potentiels de frayère: Ces travaux associés  comme dans la réserve du nord à une ouverture du milieu en parallèle sur une profondeur de 50m environ en moyenne permettront reconstituer les liens hydrauliques favorable à la faune piscicole notamment le long du chenal des buttes (rive ouest), dans certains secteurs le long du canal de Trignac et en rive du chenal neuf avant l’entrée du chenal d’accès.                                                                                              

                                                                                                                                                               Suivis de faune et flore :

 

En rapport avec les travaux déjà réalisés (antérieurs 2007) et ceux proposés, il est important de :           

                         Continuer le suivi mensuel des oiseaux en période hivernale (st anatidés-limicoles) en incluant ces suivis dans les rapports inter et nationaux –Biroe mi janvier pour toutes les espèces présentes et Oncfs mi décembre-janvier-février pour les anatidés), ainsi que de l’avifaune nicheuse, en cernant les espèces désignées dans le paragraphe précédent (voir enjeu espèce).

                              Proposer au même titre, un suivi annuel du peuplement piscicole permettant, d’une part de vérifier le bien fondé de la gestion mise en place et, d’autre part, de servir de cellule de veille en cas de détérioration de ce peuplement (prédation, espèces invasives…)

                           Poursuivre au moins sur la première partie de la période (2007 – 2010)le suivi de l’évolution de la végétation en liaison avec les travaux d’ouverture du milieu.

                         Obtenir une meilleure connaissance de la biodiversité dans les réserves à propos d’espèces ou de groupes d’espèces mal connues à l’échelle du marais :ex araignées de la roselière, coléoptères aquatiques, odonates…     

 

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Dernière modification : 13 février 2007.