Résultats
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| Principaux résultats L’ analyse des comptages effectués dans le cadre des suivis anatidés et foulques hivernant souligne l’importance des réserves pour les populations hivernantes de ces oiseaux avec, cependant, des nuances selon les espèces et les sites. Toutes espèces d’anatidés confondus, les réserves de Brière accueillent un dixième des hivernants de Loire atlantique. Les espèces les mieux représentées sont le Canard souchet, la Sarcelle d’hiver et le Canard chipeau (pour lesquelles, la Brière atteint plus ou moins régulièrement selon les années les critères nationaux ou Ramsar). La réserve du sud se révèle plus efficace en terme de quantité d’oiseaux et de diversité. L’étude indique cependant que les effectifs d’anatidés de la réserve du nord augmentent sensiblement plus qu’au sud depuis la dernière tranche de travaux Les suivis concernant les limicoles hivernant et plus particulièrement les Vanneaux huppés et les Bécassines des marais montrent une tendance inverse avec une présence plus affirmée et régulière de ces espèces au nord qu’au sud (exception faite d’années exceptionnelles comme en hiver 01-02) Les observations réalisées en période printanière mettent en évidence, là aussi des différences entre nord et sud, mais pour les deux réserves le gain en nombre de couples et d’espèces nicheuses est sensible : au Sud, l’ouverture du milieu au niveau du charreau Vincent a permis l’installation d’espèces nicheuses régulières comme le Chevalier gambette, la Barge à queue noire, et selon les années, de l’Echasse blanche, les plans d’eau remis en état (chalandière, plan d’eau en Y) plus récemment (2000-2002) voient nicher le Canard souchet, la Sarcelle d’été, le Canard chipeau et, depuis peu le Tadorne de Belon. Parmi les espèces emblématiques, si la Guifette noire reste un nicheur occasionnel sur le site, de nombreux adultes en provenance des colonies avoisinantes viennent régulièrement s’y nourrir. Régulièrement nicheuse depuis 1992, la Spatule blanche a vu ses effectifs augmenter régulièrement jusqu’au printemps 2004 où la colonie observée (75 couples) demeure la plus importante de France. Au nord, l’ouverture du milieu a aussi permis aux petits échassiers de s’installer tels que le Chevalier gambette et surtout le Vanneau huppé. Depuis le printemps 2005, les stationnements de plus en plus conséquents de Mouettes rieuses, Guifettes noire et moustac, mais aussi de Grèbes huppé et castagneux laissent présager des reproductions prochaines si les prédations récentes exercées par les Ibis sacré notamment peuvent être régulées. Concernant la faune piscicole, la dernière étude effectuée sur 3 ans par l’Université de Rennes met en évidence quelques points positifs liés aux plans de gestion mis en place dans les réserves, et plus particulièrement concernant l’Anguille. Dans les réserves, le stock d’anguille mature y apparaît plus important que dans le reste du marais ,et les individus suivis sont proportionnellement en meilleure état physiologique que dans d’autres secteurs d’étude. Toutefois des pistes sont évoquées afin de rendre ces secteurs plus accueillants et leur permettre de véritablement jouer leur rôle de garants d’une faune aquatique équilibrée. cf § enjeux. Concernant les mammifères, aucune étude spécifique sur les réserves n’a été réalisée, cependant les données de terrain accumulées depuis 1982 indiquent que la Loutre d’Europe est présente sur les deux sites au moins depuis leur statut de réserves de Brière. Actuellement, des suivis plus réguliers indiquent la présence plus ou moins régulière du Sanglier sans que ,pour autant, les effectifs soient considérés anormaux au vu des superficies concernées et des capacités d’accueil décuplées par les étiages répétés depuis 3 ans. Retour en haut |
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