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Travaux d'Aménagement

 

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   Travaux d’aménagement et d’entretien et ouverture du milieu par fauche(ou autre) et pâturage 

 

Les différents travaux réalisés dans les réserves qui ont été pour certains décidés dans un cadre de plans de gestions (plus précisément lors et après leur agrément au titre de réserves naturelles volontaires) , seront divisés en deux catégories (les premiers ayant pour objectif la modification du sol proprement dit : retournement, étrépage, creusement, surélévation… ; les seconds modifiant la végétation sans modifier la structure de la couche moyenne «  paris »). Ces travaux quels qu’ils soient ont une influence directe ou indirecte sur la végétation, la topographie et par conséquent sur la faune accueillie

 cf le § enjeux biodiversité.

Ces travaux n’ont pas été réalisés en même temps ni de la même façon selon les réserves aussi nous les traiterons réserve après réserve dans un ordre chronologique.

 

Travaux d’aménagement et d’entretien

 

Aménagement : lorsqu’il y a création d’un espace nouveau (vasière, reposoir, plan d’eau…)

 Entretien  : lors de l’agrandissement d’une zone créée ou lors du récurage de canaux ou plans d’eau.

 

                                                     Réserve du nord

                                             

Le choix de l’emplacement de la réserve du nord par la commission syndicale s’avérait judicieux car les milieux identifiés par les photos aériennes étaient d’une grande diversité : des charreaux (Pendille, Mazin, Camer et Camérun), des buttes (aux Crâne et des chardons) et de nombreuses zones basses dont la piarde du charreau de Mazin (données 1948 com. pers P. Constant).

Malgré une altération importante du milieu, les travaux ont tenu compte de cette topographie historique et cependant encore tout à fait potentielle (la restauration étant réalisable).

 A l’ officialisation en 1989 par la commission syndicale, ont été créés les fossés de délimitation est et sud.

A l’automne 1989, re-creusement de la piarde du charreau de Mazin (surface en eau permanente d’ environ 5 ha), avec l’aplanissement, surtout aux sud et sud-ouest de la piarde, du terrain afin de régénérer une zone prairiale en périphérie.

A l’automne 1995, suite aux préconisations du rapport de P.Constant, quatre plans d’eaux complémentaires ont été aménagés à l’emplacement d’anciens trous d’exploitation de la tourbe, situés au nord du charreau, face à la piarde réhabilitée en 89. 

Un autre plan d’eau plus éloigné au nord dans la roselière a de même été creusé à l’emplacement de rendes existantes.

Une connexion sous forme de canal est réalisée afin de permettre  en période d’étiage,  la fuite des poissons, de la piarde vers le canal du nord.

 La superficie en eau permanente est alors portée à 6 ha

Lors de l’agrément en réserve naturelle volontaire (2001) est mis en place un plan de gestion tri-annuel élaboré avec les usagers du marais dont les travaux, en réserve du nord visent trois objectifs : en faveur de la faune piscicole par la réhabilitation de deux secteurs de semis de rendes , par l’aménagement de la connexion avec la piarde centrale en recréant un seuil destiné à limiter la perte d’eau en étiage, et par la connexion des plans d’eaux complémentaires avec l’accès au canal du nord..

                 en faveur de l’élevage, avec le recalibrage du chenal d’accès et l’aménagement d’une zone de débarquement des bovins avec accès direct au charreau de Pendille.

                 en faveur de l’avifaune (limicoles) en réalisant des travaux d’étrépage sur trois zones en limite de la prairie (alentour de la piarde et de la roselière), permettant d’augmenter la surface en eau temporaire(exondation à la cote brière 1,20m) de 1,5ha. 

 

                                                     Réserve du sud

                                             

Contrairement à la proposition de P.Constant qui préconisait un secteur au centre du marais et encore peu eutrophisé, l’emplacement retenu par la commission syndicale, plus au sud, occupait une vaste zone à priori colonisée par la roselière et peu utilisée (excepté en périphérie par les usagers).

Cette zone s’est, cependant, révélée riche de milieux certes dégradés mais encore potentiellement exploitables. Au nord, une série de buttes s’étirent le long d’un ancien chenal (dit des buttes) venant rejoindre le canal de 5 m ; le long de ce même canal d’anciennes piardes devenues zones basses faisaient suite aux piardes des brûlis. Plus au sud, le prolongement des grands charreaux de Trignac consistait en une zone de plat rélictuelle appelée Charreau Vincent, dont la partie sud s’appuyait sur des zones basses encore ouvertes.

A la création de la réserve, et sous l’impulsion des chasseurs, les travaux ont eu principalement pour vocation de reconquérir des zones en eau permanentes : 

Le chenal des buttes est recreusé au nord partant de la connexion avec le canal de la Chaussée neuve, vers l’intérieur de la réserve sur une distance de 500m environ.

Un chenal d’accès est ensuite créé, vers le sud du charreau Vincent (sur près de 1,5km) a permis de désenclaver la zone basse dont une partie a été désenvasé par la drague suceuse formant ainsi un plan d’eau sous l’appellation "la chalandière"  (année1974-76).

                                      La superficie en eau permanente est de 2 ha..

Une expérimentation, dans le même secteur, de création de trous d ’eau à partir d’explosion de grenades de la dernière guerre n’a pas eu de suite.(année 1976)

A la connexion sud de la chalandière avec le chenal d’accès a été creusé un plan d’eau de forme ovoïde ( appelé plan d’eau à Félix) doté d’un observatoire -en l’occurrence l’ancien abri des pelleteurs !-(année 1978).

                                 Ces travaux portent la superficie en eau à 4ha.

Au début des années 1980 une troisième zone en eau permanente était créée dans un secteur d’ancienne rendes à l’est du charreau Vincent et à proximité du chenal d’accès (200m au nord) : le plan d’eau en Y.

                                  La surface en eau libre avoisine alors 6 ha.

A l’automne 1994,à la suite des travaux de P.Constant et Feunteun E, est préconisé le creusement de 8 plans d’eau complémentaires, entre le charreau Vincent alors exploité par des bovins et le chenal des buttes, dont le principal occupe plus de ½ ha. 

                    La zone d’eau libre permanente dans la réserve du sud atteint 7ha.

Lors de l’agrément en réserve naturelle volontaire, un plan triennal de travaux est proposé à l’issue d’un comité de pilotage réunissant les différents usagers et entériné par le groupe de travail mixte. Ce programme rassemble des travaux :

                   en faveur de l’avifaune hivernante : nettoyage du plan d’eau en Y avec cassure de l’angle nord du Y afin d’élargir le plan d’eau (effet sécurisant) tout en réalisant une pente la plus douce possible, les remblais étant étalés le plus loin possible en banquette. Re-creusement de la chalandière sur sa rive nord. Re-creusement des plans d’eau complémentaires et notamment le chenal de connexion en structurant les remblais en extérieur en cordon d’accès (suivis comptage et circulation bovins)

                     en faveur de la faune piscicole : Re-creusement du canal d’accès au plan d’eau en Y, de la partie sud de ce même plan d’eau, et réalisation d’un chenal continu en liaison avec la chalandière (fuite des poissons en période d’étiage, circulation d’eau). Expérimentation de re-creusement de semis de rendes en les connectant par tassement ou étrépage (= coulines) – nombre de rendes nettoyées : près de 100, sur deux secteurs –le long du chenal d’accès et au nord du plan d’eau en Y. 

Réhabilitation de la piarde du brûlis ( la Grande Piarde) au nord ouest (le long du 5m), par étrépage, en maintenant des connexions larges à l’est vers la roselière et au sud avec les zones basses relictuelles.

                         en faveur de l’élevage : remise en état sur plus de 500m du charreau d’accès vers le charreau Vincent au départ de la gravière.

                                   La superficie totale en eau libre atteint 8 ha

En 2003, intervention de la drague suceuse dans la chalandière afin de nettoyer toute la partie aval et les cinquante premiers mètres du chenal d’accès. et de réaliser deux passes dans la partie amont ; les remblais étant stockés sur une banquette de deux ha environ en rive sud (avec constitution d’un bourrelet de stockage).

A l’automne 2006, re-creusement du chenal d’accès sur toute sa longueur a partir de la rive sud en créant une dosse de cheminement pour le bétail. Nettoyage du chenal des buttes au nord avec création à son extrémité d’une palette de retournement pour la barge. Les remblais ont été disposés en rive Est avec deux plate-formes de débarquement pour les animaux domestiques et les connexions avec la roselière à l’Ouest ont été réhabilitées.

                              La surface en eau libre reste inchangée à 8 ha

 

Travaux d’ouverture du milieu :

     

                                                  Réserve du Nord :

                                            

Les premiers travaux d’ouverture du milieu ont été réalisés dans le cadre d’un programme FGER (Fond de Gestion de l’Espace Rural) en 1996. Pour l’accessibilité aux engins, la gravière du canal de Camérun a été ré-aménagée. Le secteur broyé par un tracteur forestier comprend la butte au Nord-Est et un couloir s’étirant vers la piarde du charreau de Mazin, sur une superficie de 40 ha

A l’automne 2000, la zone prairiale autour de la piarde du charreau de Mazin a fait l’objet d’une ré-habilitation expérimentale a l’aide d’un engin chenillé qui a tassé, puis broyé les touradons de carex sur environ 20 ha

En 2006, les travaux d’ouverture de milieux ont permis le nettoyage par broyage de la majeure partie du charreau de Pendille (exception faite de la zone basse en bordure Est), ainsi que le tassement de deux couloirs de largeurs inégales (50m et 20m environ) entre la gravière et le charreau de Pendille. La superficie dégagée est estimée à 15ha.

 

                                              Réserve du Sud :

 

En 1980, à l’initiative de la commission syndicale de l’époque et de son président (Mr Gérard) en liaison avec le Pnr et les scientifiques associés (Constant P et Eybert MC), un programme de ré-habilitation du charreau Vincent a été entrepris, sur trois années avec une fauche du site année 1,puis alternance de pâturage et fauche des refus les années 2 et 3. L’expérimentation a été suivie parallèlement au niveau de l’impact sur les plantes, l’avifaune et l’ichtyofaune(cf § 4).  100ha de plats (appellation briéronne des prairies basses) ont pu ainsi être regagnés.

A la fin de l’été 2005, à l’initiative des éleveurs exploitant le site, des travaux de broyage ont ouvert des bandes dans la roselière au sud-ouest de la réserve, puis des expériences de tassement suivis ou non de broyage ont été réalisés. 

 Avec l’accord de la commission syndicale et grâce au mécénat de deux entreprises locales (Ets Charier de Montoir de Bretagne, et Ravalet de Fay de Bretagne). Les secteurs concernés par ces derniers travaux étant situés le long du canal de 5m et au cœur de la réserve sur deux axes Est – Ouest et Nord – Sud à partir du canal de la chaussée neuve

 Ces actions conjuguées sont à l’origine de l’ouverture de 70ha de roselière.

 

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Dernière modification : 11 avril 2011.